mercredi 24 juillet 2013

Dune de Frank Herbert


Suite à la lecture du décevant "La route de Dune", j'ai eu envie de relire l'original, qui est pour moi, LE roman de SF absolu. Quand j'ai lu ce livre pour la première fois il y a  20 ans (après avoir jouer au jeu vidéo éponyme), je me souvient encore du choc que ça avait été pour moi. J'avais donc lu dans la foulée toute la saga. J'avais remis le couvert il y a 10 ans, toujours avec autant de plaisir, même si je m'étais arrêté au "Messie de Dune" cette fois-là, faute de temps. Aujourd'hui donc, j'ai décidé de me refaire tout le cycle. Pour l'occasion j'ai acheté la nouvelle version en un seul volume de chez Pocket, mes vieux livres étant dans un état assez déplorable (mais je reviendrai sur ce point à la fin).

En l'an 10191, suite à un complot des Harkonnens et de l'Empereur, la famille Atréides se retrouvent maîtresse d'Arrakis (appelée également Dune), source unique de l'épice dans tout l'univers. L'épice (ou Mélange), drogue qui a d'incroyables vertus, est la source de la richesse et du pouvoir.  Paul Atréides, qui peut voir l'avenir, devra lutter contre tous ses ennemis, et avec l'aide des Fremens (les indigènes de Dune), sauver l'humanité de sa destruction programmée, même si pour cela il doit accomplir des actes qu'il n'approuve pas.

Déjà, il est assez délicat de résumer Dune, à cause (ou grâce) au nombre d'intrigues, de points de vue et de thématiques, qui sont développés dans ce livre. On peut citer en vrac, l'interaction entre le pouvoir politique et  la religion (ainsi que le fanatisme et le messianisme qui en découlent), l'écologie, ou encore la philosophie. Tout cela en fait un livre touffu, au rythme assez lent (mais pas immobile), un peu difficile d'accès pour qui n'est pas patient et aime les livres qui démarrent sur les chapeaux de roues. Par contre, une fois dedans, je pense qu'il est très difficile de décrocher, à cause de l'univers si particulier et addictif que Frank Herbert a su mettre en place.

Donc, troisième lecture et troisième claque. Je ne me lasse pas de cet univers et c'est malheureusement pour ça que je continue d'acheter (et de lire) les (très) mauvais livres écrits par le fils & le scribouillard...

Petit coup de gueule aux Editions Pocket pour cette nouvelle édition de Dune : elle est bourrée de fautes de frappes ! Un exemple, Jamis, le fremen que tue Paul en combat singulier. En l'espace d'une dizaine de pages il est appelé : Jamis, Jaillis, Tamis, Jarvis, et j'en passe. Merci à vous de respecter l’œuvre de l'auteur et le travail du traducteur originel (puisque c'est le même que la vieille version que je possède et dans laquelle il n'y avait pas toutes ces coquilles). Ou alors, apprenez à vous servir du logiciel d'OCR de la boîte, ce sera mieux !

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