mardi 27 mai 2014

Spider-Man Classic 10

Déjà le dixième numéro de cette revue qui bon an mal an, propose quand même, à mon goût un contenue de qualité. Certes, il s'agit d'épisodes et d'histoires déjà disponibles dans les intégrales par années (mais qui coûte les yeux de la tête) ou pour les vieux routards comme moi, au sein de diverses revues de feu Lug (que son nom soit béni), telles que Strange, Nova ou encore Spidey. Mais ça, c'était avant, comme diraient les publicités énervantes. Car aujourd'hui, Panini nous propose des épisodes liés au crossover Inferno totalement inédites en France !

A New York, la ville est devenue totalement folle, au sens premier du terme : les gouttières attaquent les gens, les réverbères essayent de les dévorer et l'Empire State Building ne ressemble plus à rien.
Pendant ce temps, Peter Parker, qui est désormais marié à Mary-Jane, doit jongler entre sa vie de famille (avec tante May et surtout la petite cousine de Mary-Jane qui s'est invitée chez eux), les problèmes de son ami Harry Osborn et donc, sous le masque de Spider-Man contre ces étranges phénomènes qui se produisent partout en ville. Mais le pire, c'est le retour du Super Bouffon, plus énervé que jamais contre l'ami Spidey.

Au sommaire :
- La nuit du démon (Spectacular Spider-Man (vol. 1) 146 / Janvier 1989)
- Le visage dans le miroir (Web of Spider-Man (vol. 1) 47 / Février 1989)
- Coup de grisou au Bugle ! (Spectacular Spider-Man (vol. 1) 147 / Février 1989)
- Les yeux du démon (Web of Spider-Man (vol. 1) 48 / Mars 1989)
- Outre-tombe (Spectacular Spider-Man (vol. 1) 148 / Mars 1989)
- Souvenir de Gwen (Amazing Spider-Man (vol. 1) 365 / Août 1992)

Autant le dire tout de suite, ces histoires, bien que se lisant facilement et étant très plaisantes, ne sont pas non plus indispensables. Que ce soit au niveau du scénario, signé Gerry Conway, qui n'a rien d'exceptionnel (sans doute à cause du cadre Inferno) ou du dessin, en alternance de Sal Buscema et Alex Saviuk qui est à mon goût trop "carré" et "hachuré" (surtout celui de Buscema), qui me rappelle pourquoi j'avais lâché à cette époque (en plus du crash de Lug) les revues de super héros Marvel pour me tourner vers les petits formats Mon Journal.
Maintenant, avec le recul, je me rends compte que ce style n'était vraiment pas mal, et que je ne l'ai sans doute pas apprécié à sa juste valeur. Il n'en reste pas moins que ce n'est absolument pas ma tasse de thé.

En tout cas, malgré toutes ces critiques, j'ai passé un bon moment en lisant ce numéro, même si ce n'est pas le meilleur de ceux que j'ai eu entre les mains jusqu'à présent.

Note : 12/20

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