mercredi 16 décembre 2015

Cap'tain Swing 260

Je lis tous les mois, depuis un petit moment, ce dernier survivant d'un genre de BD (les petits formats) que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaitre (comme chantait plus ou moins le poète) : Cap'tain Swing. 
Sentant, malheureusement, que ce cher Cap'tain n'en a plus pour très longtemps (et la couverture de ce mois-ci est peut-être prémonitoire ?), j'ai décidé de lui rendre un petit hommage, avant qu'il ne soit trop tard.

Pour faire bref, Cap'tain Swing et ses hommes (les Loups de l'Ontario), se battent contre les Anglais, lors de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique. Il est toujours flanqué de Hibou Lugubre, un Indien assez pessimiste, de Mister Bluff, un barbu jovial et coureur de jupons et de Pouik, le chien de ce dernier. 

Dans ce numéro, l'histoire s'intitule "L'homme aux perroquets". Alors que Swing est en chemin pour Fort Ontario, il porte secours à un couple agressé. Des crapules travaillant pour un certain Rankin veulent les exproprier. Suite à cet acte de bravoure, la tête du Cap'tain Swing est mise à prix. Il va alors devoir échapper aux multiples tentatives de meurtre dont il va être victime, jusqu'à ce qu'il localise Rankin et qu'il s'occupe de lui...

Ce que j'aime dans Swing, c'est l'absence de temps morts et la vitalité qui se dégage des planches. Les scénario tiennent très bien la route et le fait que les histoires soient de styles très différents (chasse au trésor, aventure sur la mer, vengeance etc...) et puissent se lire de façon indépendante (et donc ne soit pas à suivre) renforcent également ce dynamisme (on va à l'essentiel). J'aime aussi le fait que la série ne soit pas "datée", comme cela est malheureusement le cas avec Akim, ou encore Puma Noir (qui complétait Swing jusqu'à très récemment). Le découpage, les dialogues et les intrigues passent encore très bien de nos jours (ce qui n'est pas vraiment le cas pour Ivanhoé, malheureusement).

L'autre série qui complète ce numéro, est donc, Ivanhoé - qui, avant de se retrouver en complément de Swing, avait eu l'honneur d'avoir sa propre revue éponyme éphémère sur un dizaine de numéro entre 2013 et 2015 - avec l'épisode intitulé : "Les loups de Béarn".
Wilfried d'Ivanhoé est un seigneur Saxon qui se bât contre l'iniquité du Prince Jean (qui deviendra roi, suite à la mort de son frère Richard Cœur de Lion), qui favorise les Normands au détriment des populations locales. De retour en Angleterre après une longue escapade en France, où il s'était rendu - entre autre - pour demander de l'aide au Roi de France, pour son combat contre Jean. Celui-ci, fin stratège, fait d'une pierre deux coups en envoyant en Angleterre une compagnie de routiers, avec à leur tête deux crapules, qui mettait à sac la campagne française. Ceux-ci ont bien entendu trahis leurs engagements et Ivanhoé dès que l'occasion s'est présentée. Ils ont réussi à prendre le château familial d'Ivanhoé et retiennent en otage sa femme.
Nous retrouvons donc Ivanhoé qui après avoir libéré son épouse, est bien décidé à en finir une fois pour toute avec les routiers. Ceux-ci raflent et incendient les villages saxons quand ils ont vent des actes d'Ivanhoé. Ils se mettent donc en route pour en découdre avec lui. Malheureusement pour eux, le trajet passe par la forêt de Sherwood où les "outlaws" de Robin mettront la troupe en déroute et captureront les deux chefs. Ceux-ci seront alors conduits à York, pour être exposés sous le nez du Roi Jean, dans des cages pour cochons...

Même si ce n'est pas ma série favorite, je dois avouer que l'histoire est très plaisante à suivre et les dessins plutôt jolis dans leur ensemble (même si je dois avouer que dans cet épisode, deux gros plan d'Ivanhoé souriant sont assez laids). Le gros point faible étant quand même le manque de dynamisme des dessins et des dialogues, qui à mon avis peut en rebuter plus d'un (surtout de nos jours).

Entre les deux, comme à la grande époque, il y a un texte (pour satisfaire les 10% de rédactionnel obligatoire dans ce type de publication). Mais, là où il y a peu nous avions un article sur des séries de bande dessinée, signé de main de maître par Dominik Vallet (auteur - entre autre - d'une magnifique encyclopédie des BD de kiosque et science-fiction), nous avons le droit un texte sur... les perroquets ! Peut-être intéressant, je n'en sais rien, je n'ai pas lu.
Enfin, en troisième de couverture, on notera la disparition des strips de BD (Fishman, Jestøpsen, ou encore Blurp), remplacés par une image grise (have fun !).

J'espère que Mon Journal arrivera à aller au bout de cette réédition (il ne resterait "que" 25 numéros à sortir), et rien que pour cela, il faut les soutenir. Même si le plus dur, n'est pas d'acheter, mais de trouver (d'ailleurs, si vous avez des adresses, je suis preneur).

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