vendredi 15 avril 2016

Marvel Classic 4 (Nouvelle formule) - La part du Diable

Après 3 premiers numéros de très bonnes facture, dont vous pouvez lire mes chroniques ici, et , j'étais impatient de lire ce nouveau numéro de de Marvel Classic nouvelle mouture - la seule revue Marvel que j'achète encore.

Le superhéros mis en avant cette fois-ci est un peu particulier, car il n'est ni un "gentil", ni même à proprement parler un superhéros, puisqu'il s'agit de Mephisto, le démon qui collectionne les âmes impures et passe ses journées à les tourmenter.

Celui-ci va donc être confronté à tout un tas de héros de l'écurie Marvel (Silver Surfer, les 4 Fantastiques, les X-Men, Facteur X et les Avengers), qu'il n'aura de cesse de tromper et de duper pour parvenir à son but : détenir l'âme du plus puissant des combattants (je vous laisse réfléchir à qui ça peut-être puisqu'il est à côté de lui sur l'immonde couverture).


Au sommaire :
- Vendre son âme (Silver Surfer (1968) 3 / Décembre 1968)
- Le Diable est dans les détails (Mephisto vs... 1 / Avril 1987)
- La part du Diable ((Mephisto vs... 2 / Mai1987)
- Le Diable au corps ! (Mephisto vs... 3 / Juin 1987)
- Tirer le Diable par la queue (Mephisto vs... 4 / Juillet 1987)

Une fois n'est pas coutume donc, ce numéro est consacré à un méchant : Mephisto. Autant le dire tout de suite, je n'avais jamais entendu parler de lui avant la lecture de ce magazine, et comment dire, peut-être que cela eût été mieux qu'il en soit toujours ainsi.
Autant être franc, je n'ai pas du tout accroché à ce numéro et surtout à ce personnage. Les quatre histoires formant la mini-série Mephisto vs... sont totalement inutiles, malgré la présence des 4 Fantastiques que j'adore.
Le scénario signé Al Milgrom n'est qu'une excuse pour étaler une grande partie du catalogue Marvel, sans avoir recours au traditionnel cross over bidon dont la boîte est friande (Mephisto capture l'âme d'un membre d'un groupe par le mensonge, puis un autre groupe intervient pour libérer l'âme, mais en échange Mephisto gagne par la ruse l'âme d'un héros plus puissant etc...). Il n'y a aucune cohérence ici. Mephisto est censé être plus fort, plus rusé, plus expérimenté, plus rouge (rayez la mention inutile) que tout le monde, mais il se fait toujours battre, même s'il arrive à les embobiner pour arriver à ses fins. Le summum se trouvant dans la dernière histoire avec l'intervention quasi deus ex machina de Héla qui efface de la mémoire des combattants tout ce qui s'est passé (pour ne pas avoir de problème de continuité).
Les dessins de John Buscema correspondent à la période où j'ai décroché des comics la première fois : je les trouve froids et pas assez souples à mon goût. Mais je pense franchement que l'encrage est le grand coupable sur ce coup, car à bien y regarder aujourd'hui, ceux-ci ne sont pas si désagréables, même s'ils ne seront jamais ma came.

Enfin, je trouve la couverture assez moche et je pense que si je tombais sur celle-ci en furetant chez mon kiosquier, sans connaître cette publication, je passerai mon chemin. Les personnages sont laids, les couleurs horribles et les douze polices utilisées (j'exagère à peine) ne font que renforcer ce sentiment.

Heureusement qu'il y a la première histoire avec le Silver Surfer à se mettre sous la dent (même si elle n'est pas terrible, les dessins de cette époque de John Buscema valent cette fois-ci le coup) et ainsi sauver d'un incroyable naufrage ce quatrième numéro.
Autant dire que le prochain numéro sera décisif pour moi en ce qui concerne la revue...


Note : 09/20 (parce qu'il y a les 4 Fantastiques)

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