samedi 15 juillet 2017

Cap'tain Swing 279

On est pile au milieu du mois, il est donc plus que temps de parler du nouveau numéro de Cap'tain Swing !, le dernier représentant de cette noble race qu'était celle des petits formats (même s'il ne sera bientôt plus seul. Plus d'infos en fin de chronique - quel teaser !). 

L'aventure de ce mois de juillet s'intitule "L'or du puits". Le Docteur Hieronymus et sa fille Juliet arrivent à Fort Ontario pour essayer de vendre leur élixir miracle aux patriotes. Ne rencontrant pas le succès escompté - d'autant plus que Juliet en essayant d'embrasser Swing s'est retrouvée confronter à la jalousie de Betty - ils décident donc de partir. Peu de temps après, Cap'tain Swing, Hibou Lugubre et Mister Bluff partent en reconnaissance. Swing en profitent pour rendre visite aux Kelloway qui exploitent une mine d'or. Avant de partir pour les fiançailles de leur fils, les Kelloway mettent leur or à l'abri dans un vieux puits. Plus tard, pendant la noce, des indiens attaquent Cap'tain Swing, Hibou Lugubre, Mister Bluff et leurs amis. Après avoir repoussé les assaillants, les Kelloway décident de rentrer chez eux voir si leur ferme n'a pas subi de dégâts. Ils découvrent avec stupéfaction que leur or a disparu. Swing et ses amis - bien aidés par Hieronimus et Juliet - vont tout faire pour retrouve l'or et arrêter le voleur : le mystérieux Lord Guy...

L'aventure de Cap'tain Swing est encore une fois très réussie et j'ai passé un très bon moment en suivant Les Loups de l'Ontario dans leur traque de Lord Guy. Pas de temps morts, de l'action, des combats et quelques bons mots sont les ingrédients de cette histoire.
Le scénario est solide et bien construit. Il permet de faire intervenir quasiment tous les genres de protagonistes que peuvent compter les aventures du capitaine à toque de blaireau (indiens, bandits, mineurs, colons, et marchands ambulants) à l'exception - notable - des tuniques rouges, bizarrement absentes de cet épisode. Tout cela concoure à nous livrer une histoire aussi agréable que trépidante. On en redemande !
Les dessins sont comme toujours de bonne qualité. J'ai particulièrement aimé le personnage de Lord Guy avec sa dégaine grand-guignolesque. Les personnages secondaires ne sont pas en reste non plus et ont tous des visages (voire des tronches pour certains) reconnaissables. Les décors sont là encore bien détaillés et donnent une dimension supplémentaire aux cases. Le travail sur le noir et blanc pendant le passage qui se déroule de nuit est également de très bonne facture.

L'épisode d'Ivanhoé a pour titre "Le pont de la rivière Lorn". Les combattants saxons menés par Ivanhoé sont contraints de reculer devant l'avancée des troupes normandes. Se repliant à l'intérieur du pays saxon, ils arrivent à la rivière Lorn qui est enjambée par un pont. Ivanhoé décide de s'arrêter ici et de défendre ce passage coûte que coûte. Les nobles saxons préférant regagner leurs terres, seul Gurth, son écuyer reste avec Ivanhoé pour faire face aux troupes normandes. Après avoir vaillamment tenu le pont pendant des heures, il est obligé de trouver refuge dans la forêt environnante où il rencontre des saxons qui vont l'aider dans son combat...

Comme de coutume avec le chevalier saxon, le scénario tient bien la route et est bien écrit. Même s'il faut l'avouer cette fois-ci, il n'est ni des plus original, ni des plus crédibles. De plus, je trouve la fin un petit peu trop abrupte, comme si les auteurs ne s'étaient pas rendus compte que l'histoire ne devait tenir qu'en 50 pages. Je retiendrai néanmoins l'intervention des hommes des bois, qui est une très bonne idée permettant de renouveler un peu la galerie des personnages.  Quoiqu'il en soit, on passe un bon moment et c'est le principal.
Les dessins clairs et épurés sont également toujours aussi agréables à regarder. Les scènes d'action passent désormais très bien et n'ont plus ce côté statique qui me gênait au début de la série. Par contre, je trouve que les adversaires d'Ivanhoé ont tous tendance à se ressembler et n'ont pas beaucoup de charisme, comme s'ils n'étaient de toute façon que de la chair à canon - ou plutôt à épée - pour le brave Ivanhoé. Dommage, car une Némésis aurait été la bienvenue et un vrai plus pour cette série.

En complément de ces deux histoires, nous retrouvons la seconde partie du dossier sur John Adams et un court dossier consacré à Rochambeau qui est pompé de Wikipédia (pour John Adams, je ne sais pas car je ne l'ai pas lu).
Par contre, ce mois-ci pas de strips en troisième de couverture, ce qui est très dommage...

L'info que j’évoquais en début de chronique concerne la renaissance du petit format consacré à Akim, le tarzanide de Mon Journal. Il s'agit de la reprise - après plus d'un an d'arrêt - de la troisième série de publications des aventures d'Akim, après la première qui courut de 1958 à 1991, la deuxième de 1994 à 2004, et enfin la troisième entamée en 2013 et donc suspendue en 2016. Souhaitons longue vie au Seigneur de la Jungle - même si pour être tout à fait franc, certaines histoires ont vraiment mal vieilli. Quoiqu'il en soit, je serai au rendez-vous et vous livrerai mes impressions.

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